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Anne-Laure

vivre l’industrie à l’international

En 2012, alors qu’elle est en terminale, Anne-Laure Gruhier fait partie des lauréates du Prix de la vocation scientifique et technique des filles, décerné par le ministère des Droits des femmes. “Mon professeur de physique m’a encouragée à postuler, explique la jeune fille. J’étais en filière SVT (Sciences et Vie de la Terre) mais je souhaitais m’orienter vers un métier technique.” Une aspiration qui correspond à l’environnement dans lequel Anne-Laure Gruhier a grandi : le bassin industriel de Belfort, avec de nombreux groupes de premier plan comme Alstom, PSA-Peugeot Citroën et General Electric. “Les visites d’entreprise, au collège et au lycée, m’ont permis de découvrir des processus de fabrication et des innovations dans des domaines très variés, par exemple la production de TGV ou la mise au point de turbines électriques.”

Deux diplômes pour élargir son horizon

Elle décide donc d’intégrer une classe préparatoire PT (Physique et Technologie), “une formation pluridisciplinaire qui ouvre de nombreuses portes.” Puis, elle candidate à Arts et Métiers, en particulier pour le cursus franco- allemand. “Il permet d’obtenir un double diplôme et donc d’ouvrir le champ des possibles en termes de carrière. La langue allemande est la plus parlée en Europe, et ce pays, comme la France, est reconnu pour la qualité de son industrie.”

Après la deuxième année de son cursus, qu’elle suit actuellement sur le campus Arts et Métiers de Metz, Anne-Laure Gruhier passera trois semestres à l’Institut de Technologie de Karlsruhe (KIT), le prestigieux établissement partenaire. “En dehors des cours d’allemand, je me prépare à cette expérience grâce aux étudiants du KIT qui suivent ce programme sur le campus de Metz. Nos échanges, lors des travaux pratiques et projets de groupe, sont très stimulants.”

À la découverte de l’industrie allemande

Anne-Laure Gruhier compte consacrer son été à un stage d’assistant ingénieur en Allemagne - l’occasion de bénéficier d’une première approche concrète de son industrie. “J’aimerais l’effectuer dans un institut de recherche ayant des contrats avec des entreprises, si possible dans l’énergie car cela m’intéresse particulièrement.” Une fois diplômée, elle envisage un début de carrière dans un pays européen, “par goût du challenge et de la découverte.” Son rêve à plus long terme ? Intégrer l’Agence spatiale européenne et notamment le centre de contrôle des opérations, situé en Allemagne. “Cela me permettrait de mettre mes expertises dans les domaines de l’énergie et des matériaux au service de défis technologiques contemporains exigeants ! Dans un environnement multiculturel, chacun peut s’enrichir au contact d’autres façons de penser et de travailler.”

Anne-Laure Gruhier

La forge, campus Arts et Métiers de Metz.