un parcours d’ingénieure et de manager
En terminale, Chloé Aveline souhaitait s’orienter vers la chimie. La classe préparatoire l’a amenée à découvrir d’autres matières et à repenser son projet. Le début des études en école d’ingénieur a permis de confirmer qu’elle avait fait le bon choix. “J’apprécie la dimension très concrète, opérationnelle, des sciences de l’ingénieur. La première année permet de développer une culture industrielle dans de nombreux domaines.”
À la découverte de la gestion de projet
La pédagogie de deuxième année, qui privilégie les projets, l’a également séduite. “C’est l’occasion de mettre en application nos acquis. Nous travaillons par exemple avec la mairie de Châlons-en-Champagne sur la rénovation d’une passerelle.” Compétences techniques mais aussi gestion de projet, travail d’équipe, communication avec la maîtrise d’ouvrage et les sous-traitants : ces différentes facettes du métier plaisent à Chloé Aveline.
“Je ne pense pas m’épanouir dans la technique pure. J’aime avant tout le côté “boîte à outils de l’ingénieur”, qui permet de travailler ensuite comme chargé d’affaires ou responsable d’un centre de production.” La jeune fille envisage d’ailleurs le parcours bi-diplômant avec l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) d’Aix-Marseille, en dernière année. Avec, à la clé, une double compétence d’ingénieur-manager que recherchent les entreprises.
Une vie associative très formatrice
En attendant cette prochaine étape de son cursus, Chloé s’investit dans la vie associative de l’école qui lui fournit l’opportunité de développer des compétences transverses. En tant que vice-présidente de l’association des élèves de son campus, elle est notamment en charge des relations institutionnelles.“Lorsque nous organisons des événements, il faut s’occuper des formalités administratives, des partenariats avec le service technique de la mairie, de la sécurité...” Grâce à ces différentes expériences, Chloé Aveline estime avoir gagné en assurance et en capacité d’adaptation. “On a des responsabilités, il faut assumer ses décisions et s’assurer que tout se passe bien. L’encadrement nécessite aussi de l’empathie et de l’écoute pour gérer au mieux l’équipe et les problèmes éventuels. J’ai également appris à relativiser et à prendre du recul sur les situations.” Autant de compétences qu’elle aura l’occasion de renforcer d’ici la fin de ses études et de mettre ensuite à profit dans sa vie professionnelle - “sur le terrain, par exemple en tant qu’ingénieure en amélioration continue.”

La fonderie, campus Arts et Métiers de Châlons-en-Champagne.