s’engager pour l’énergie

“J’ai envie de montrer, par mon exemple, que les femmes ont toute leur place dans l’industrie, indique l’élève ingénieure d’Arts et Métiers. Il ne faut pas avoir peur de s’imposer dans des milieux traditionnellement masculins.” Aucun doute, Clothilde Le Treste est une jeune femme engagée ! Depuis le début de ses études, elle s’implique pleinement dans des projets sociaux et associatifs, comme le montre son rôle de marraine de l’association Elles bougent - dont l’objectif est de susciter les vocations féminines dans les métiers techniques.

Mener à bien un projet de A à Z

Elle a ainsi participé au Rallye des métiers d’Elles bougent, qui consiste à parcourir la capitale avec des lycéennes pour aller à la rencontre d’ingénieures aux fonctions variées. “Cet investissement est pour moi une évidence.” Il se prolonge aujourd’hui avec le programme “Pour les femmes et la science” de la Fondation L’Oréal.

En dehors de la promotion des sciences de l’ingénieur, Clothilde Le Treste met son énergie au service de la vie de l’école. Responsable du pôle média et communication de l’association des ingénieurs par apprentissage en 2015 et 2016, un nouveau défi l’attend en 2017 : la responsabilité de la communication du forum Arts et Métiers. “Ce qui m’intéresse est de prendre en main un projet et de le mener à bien : conception des supports de communication, relations avec l’administration de l’école et les entreprises conviées au forum...”

Un engagement dans les défis énergétiques

Les engagements de Clothilde Le Treste, déjà nombreux, s’étendent aussi à sa vision du métier d’ingénieur : apporter des réponses concrètes aux défis du 21 e siècle. “J’ai choisi cette voie avec l’envie de travailler dans le secteur des énergies renouvelables. La technologie peut contribuer aux enjeux économiques et sociaux, notamment dans les pays en développement.” Dans le cadre de son alternance au sein d’EDF R&D, à Chatou, ses missions concernent l’auscultation des ouvrages hydrauliques et le développement de méthodes de mesures pour localiser des fuites. “J’apprécie cette dimension expérimentale, à la fois dans le laboratoire et sur le terrain.” Une expérience qu’elle estime très profitable à sa formation. “L’apprentissage permet de se projeter d’un point de vue professionnel, estime la jeune fille. C’est une étape intermédiaire avant l’insertion sur le marché du travail.” Une fois diplômée, Clothilde Le Treste compte partir à l’étranger dans le cadre d’un VIE (Volontariat International en Entreprise). Toujours dans le domaine des énergies renouvelables.