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Mariana

la mécatronique au cœur de l’industrie du futur

C’est à sa mère que Mariana Cardona Torres doit sa vocation d’ingénieure. “Elle m’avait raconté l’histoire de Jorge Reynolds Pombo, un ingénieur colombien qui a conçu le premier pacemaker externe. Son exemple m’a donné l’envie de développer des nouvelles technologies avec un impact sociétal, directement au service des personnes.” La jeune fille opte pour un cursus d’ingénierie mécatronique à l’université technologique de Pereira, l’une des plus grandes villes de Colombie. Quatre années qui lui feront découvrir les bases du métier, complétées par des stages dédiés notamment à l’automatisation.

L’international pour une expertise technologique de pointe

Pour sa dernière année d’études, Mariana Cardona Torres était tentée par une expérience internationale, à l’image de sa sœur, également ingénieure, qui avait effectué une partie de ses études au Mexique. “Je n’étais pas sûre d’en avoir les capacités, mais j’ai finalement obtenu une bourse du ministère de l’Éducation nationale pour étudier dans un établissement partenaire de l’université.” Son choix s’est porté sur Arts et Métiers pour ses programmes en mécatronique : “le parfait complément de mon cursus.”

Peu avant son départ pour la France, Mariana a rencontré une étudiante dont les parents habitent à Lille. “Elle m’a hébergée et fait découvrir la ville, ce qui a facilité mes premiers jours dans un pays que je ne connaissais pas.” Quelques mois après son arrivée, la jeune fille s’est parfaitement intégrée à son nouvel environnement d’études. “Le “langage ingénieur” est très proche en espagnol et en français, les termes techniques et scientifiques sont plus simples à assimiler que le langage courant, s’amuse-t-elle. J’apprécie beaucoup les nombreux travaux de groupe, ainsi que l’esprit d’entraide et la grande solidarité des étudiants d’Arts et Métiers.”

Développer la mécatronique en France ou en Colombie

Mariana Cardona Torres n’a pas encore une idée très précise de ce qu’elle fera une fois diplômée : se mettra-t- elle en recherche d’un poste en France, dans la robotique ? Cherchera-t-elle à développer ce domaine en Colombie, où il est encore peu répandu ? “C’est l’un de mes rêves, indique- t-elle. De nombreuses industries et secteurs d’activité, comme l’agriculture, pourraient tirer bénéfice de solutions innovantes en mécatronique.” Avant de se décider, il lui faudra rentrer en Colombie à l’issue de son année à Arts et Métiers pour valider ses derniers modules. Elle en profitera pour réintégrer son groupe de recherche en robotique appliquée et finaliser son projet de mise au point d’un porte- sérum mobile, à la fois maniable et ergonomique.

Mariana Cardona Torres

La mécatronique, campus Arts et Métiers de Lille.