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Meryl

engagée pour les générations futures

”L’application de technologies innovantes à des processus traditionnels est un sujet passionnant”, s’enthousiasme l’élève ingénieure en troisième année sur le campus d’Angers. Méryl Gibert a en effet eu l’occasion de participer à un projet émanant d’un besoin d’entreprise qui l’a profondément inspirée : résoudre les problèmes de résistance et d’aspect de pièces de fonderie, à partir de moules réalisés grâce à l’impression 3D.

L’impact social des nouvelles technologies

Comme elle le rappelle, le domaine des nouvelles technologies de la conception - sa spécialisation de dernière année - ouvre la voie à de multiples utilisations. “Il existe des enjeux très importants liés à la réalité virtuelle ou la fabrication additive, en termes d’usages et d’applications.Les nouvelles technologies peuvent par exemple impacter les conditions de travail dans les usines.”

L’intérêt de Méryl Gibert pour l’ingénierie date de la fin du collège et des premières visites d’entreprise. Elle découvre alors différents procédés, comme l’injection plastique, qui nécessitent de multiples compétences de conception et de fabrication. “C’est une vraie chance de se confronter, en troisième, au milieu industriel, surtout en tant que jeune fille. Le système scolaire alimente des stéréotypes de genre, qui expliquent la faible proportion d’hommes dans les filières paramédicales ou celle des femmes dans les domaines techniques. Si j’avais pu rencontrer une ingénieure lors de mes études secondaires, je suis sûre que ma vocation aurait été encore plus forte !”

Marraine de l’association Elles bougent

C’est en débutant son cursus à Arts et Métiers qu’elle réalise que des actions sont menées pour faire bouger les lignes. Elle a participé à l’édition 2015 de la journée nationale “Les sciences de l’ingénieur au féminin” sur le campus d’Angers, pendant laquelle elle témoigne de son parcours auprès de collégiennes et lycéennes. Elle s’implique aussi dans le programme “Pour les femmes et la science” de la Fondation L’Oréal, qui prévoit des rencontres entre adolescentes et élèves ingénieures. En tant que marraine de l’association Elles bougent, qui vise à renforcer la mixité dans les secteurs industriels et technologiques, elle a récemment participé à une visite du site d’Airbus à Saint-Nazaire et rencontré des jeunes filles dans un lycée de Tours. “Ce sont de très belles actions qu’il faut promouvoir pour faire évoluer les perceptions et les mentalités, estime Méryl Gibert. À ma mesure, je cherche à faire passer des messages. Par exemple, il n’est pas indispensable d’être brillante en maths pour intégrer une école d’ingénieurs.”

Meryl Gibert

L’uniforme, campus Arts et Métiers d’Angers